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Yoann Plusquellec : la passion du métier

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Notre collaborateur nous fait part de ses impressions un peu plus d’un an après son arrivée chez A+A Désinfection. Yoann, quel est votre rôle au sein d’A+A Désinfection ? J’interviens sur le terrain. J’identifie les parasites puis applique le traitement approprié. Pour cela, je collabore étroitement avec les dépisteurs canins et les techniciens du laboratoire. Quel a été votre parcours professionnel jusqu’à aujourd’hui ? Après avoir obtenu un BEP en menuiserie, je me suis engagé dans l’armée française, où j’ai servi durant 7 ans d’abord à Brignoles, puis à Annecy dans les chasseurs alpins. Au terme de ma mission sous les drapeaux, j’ai été recruté comme agent de sécurité par une entreprise genevoise. Une offre d’emploi publiée par A+A Désinfection, qui cherchait un « cordiste », m’a interpelé et j’ai postulé. Lors de mon entretien avec Stéphane Aeschlimann, notre directeur, j’ai découvert un univers passionnant qui m’a fait pressentir une nouvelle vocation. Quels aspects du métier vous ont intéressés ? Je suis un homme de terrain ; de par ma formation militaire, je suis dans mon élément lorsqu’il s’agit d’intervenir dans un cadre méthodologique, de l’analyse de la situation à la mise en œuvre. Dans notre spécialité, nous devons acquérir une connaissance poussée des nuisibles que nous combattons. Rongeurs ou insectes, je découvre chaque jour des particularités fascinantes de leur existence : leur mode de vie, leur capacité d’adaptation, ce qui peut ralentir leur propagation, etc. Comment décririez-vous votre relation à la clientèle ? C’est également un aspect du métier qui m’apporte beaucoup de satisfaction. Lors de nos interventions, la dimension psychologique est prépondérante : nous pénétrons dans le lieu de vie de personnes souvent stressées par l’infestation dont elles sont victimes. Nous devons être le moins intrusifs possible et favoriser le retour à la quiétude. Nous prenons le temps d’expliquer la situation et le mode de traitement, mais également les actes préventifs qui endigueront la récidive. Qu’évoque A+A Désinfection pour vous ? Une vision réellement professionnelle du métier, à tous niveaux. C’est une entreprise familiale qui a opté pour un management de proximité, ce qui facilite les prises de décision ; le personnel est très compétent, avec des collaborateurs de grande expérience auprès de qui je bénéficie de précieux conseils. Nous partageons l’information et les connaissances. Je pense que c’est une des clés de la réussite de cette entreprise. L’innovation est un autre de nos atouts. Nous sommes précurseurs dans la détection canine, mais aussi dans le traitement par la chaleur. Il s’agit d’une véritable révolution technique que nous sommes les seuls à maîtriser en Suisse. Une formation est-elle nécessaire pour pratiquer la désinfestation ? Avec A+A Désinfection, c’est systématique. Nous suivons les cours de la FSD (Fédération Suisse des Désinfestateurs). Je passe actuellement le permis pour l’emploi des pesticides, qui s’étend sur une année d’enseignement, avec un examen théorique et pratique. Chez A+A Désinfection, nos agents sont formés. Les certifications sont financées par l’entreprise. Nous suivons également des cours d’entomologie qui nous familiarisent avec le monde des insectes. C’est passionnant. Quels sont les enjeux pour l’avenir ? Assurément le traitement thermique, physique ou mécanique, quel que soit le nuisible à combattre. Ces méthodes réduisent les risques d’impact sur la santé et l’environnement, mais nécessitent une technologie et un savoir- faire plus poussés. Ainsi les agents désinfestateurs devront être encore plus rigoureux pour obtenir les résultats escomptés.

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